La psychothérapie que je pratique est intégrative :
Dans mon travail, j’utilise des méthodes et des techniques de thérapies différentes comme
- la thérapie centrée sur la Personne ;
- psychosynthèse ;
- la thérapie existentielle ;
- la gestalt-thérapie ;
- la thérapie comportementale cognitive (TCC);
- la thérapie positive ;
- l’art-thérapie
Voilà quelques exemples des techniques et des méthodes que j’utilise :
- Travail avec les rêves
- Travail avec les subpersonnalités
- Désidentification
- Jeux de rôles
- Dialogue intérieur
- Chaise vide
- Visualisation
- Dessin
- Techniques de relaxation
- Méditation de pleine conscience
Le choix des méthodes et des techniques dépend de ce que présente le patient et de ce qu’il est prêt à utiliser. On peut imaginer la psychothérapie comme un voyage du patient vers lui-même qui va lui servir à mieux se comprendre, à rétablir les liens avec ses propres ressources. Le psychothérapeute dans ce voyage est comme un guide. Et c’est au patient de choisir où il va aller, ce qu’il va explorer et ce qu’il va changer.
Souvent au début de notre travail, le patient demande quelques séances de thérapie pour obtenir une aide à la résolution d’un problème concret dans une situation concrète. Je vous donne quelques exemples de demande pour cette thérapie :
– aider mon patient à prendre une décision relative à sa carrière, à son union conjugale, à sa famille, au développement de sa personnalité et au perfectionnement de ses relations avec les autres.
– l’aider à améliorer son état psychologique qui le perturbe aujourd’hui sans faire un travail long et profond sur sa personnalité. Par exemple, apprendre à mieux maîtriser les phobies, les anxiétés, le stress, changer les relations avec la nourriture, etc.
Dans ce cas, on se lance en thérapie brève pour une durée de 8 à 12 séances.
La psychothérapie brève
Vous pouvez également devenir patient pour la thérapie brève si vous éprouvez des difficultés dans la vie quotidienne ou si vous avez vécu un événement qui a perturbé votre équilibre intérieur.
Voilà, quelques autres exemples de demande pour la thérapie brève :
Si vous hésitez à faire un choix dans votre vie et si vous avez besoin de le faire, par exemple, en rapport avec un déménagement, à un mariage, à un choix professionnel, à la conduite à tenir avec un enfant, etc. Si vous avez besoin d’aide pour résoudre un conflit avec quelqu’un, pour vous adapter après un changement dans votre vie, etc.
Quelques exemples d’événements qui peuvent vous amener à demander une telle thérapie :
Perte d’un proche, perte d’emploi, traumatisme, divorce, changement de domicile, etc. La thérapie brève n’est pas un conseil au patient et n’est pas non plus une cure. Comment se développe le processus de thérapie ?
Tout d’abord, j’aide le patient à déterminer la demande pour un travail commun. La demande doit être réalisable. Son accomplissement sera notre objectif.
Puis, nous déterminons un contrat qui est nécessaire pour arriver à l’objectif fixé : nombre de consultations, les jours et les heures de rendez-vous, responsabilité de chacun de nous dans ce processus, etc.
Mon rôle est de créer les conditions nécessaires à un travail effectif et de vous accompagner dans votre recherche de résolution de votre problème en utilisant les méthodes et les techniques qui vous conviennent le mieux. Il est nécessaire que vous soyez actif dans ce processus. La solution et la résolution de votre problème vous appartiennent. Le résultat positif de la thérapie est possible seulement si vous êtes motivé pour résoudre votre problème et participez activement dans ce processus. Le patient doit être prêt au changement.
Grâce à ce travail, il apprend à mieux se comprendre, à comprendre ses besoins, à découvrir ses ressources et à les utiliser consciemment dans sa vie.
Si mon patient a besoin de continuer notre travail et a l’intention de régler d’autres problèmes, nous pouvons nous diriger vers la psychothérapie longue durée (1-4 ans) ou la thérapie ponctuelle.
Au fur et à mesure de nos rencontres, nous révisons les objectifs pour la thérapie et la personne (le patient) résout de plus en plus de problèmes mais à un niveau déjà plus profond. A la fin de thérapie, nous nous voyons pour la dernière séance et faisons le bilan de notre travail commun. Parfois, je propose de nous voir encore une fois dans 1-2 mois pour discuter des changements de la vie de mon patient ou de son comportement.
La psychothérapie de crise
C’est la thérapie ou l’intervention qui peut durer quelques séances et parfois se transformer en thérapie longue durée.
La personne dans un état de crise ne voit pas des solutions pour surmonter son problème. Elle souffre et elle sent qu’elle ne gère plus sa vie.
La crise est le résultat d’un processus long ou d’une action brusque d’un ou quelques facteurs.
La crise peut surgir en réponse à une catastrophe ou suite à un événement insignifiant (à la «dernière goutte »).
La crise peut amener aux changements personnels positifs et être une expérience de vie importante.
Si le patient vient chez moi pour surmonter sa crise nous commençons notre travail par « ici et maintenant ». Nous nous concentrons seulement sur son état actuel. En crise, je l’aide à reprendre la gestion de sa vie dans ses mains.
La thérapie de deuil peut durer également quelques séances et parfois se transformer en thérapie longue durée.
J’aide mon patient à passer par tous les étapes du deuil, à vivre son chagrin et à se reconstruire.
Particularité de la thérapie de longue durée.
C’est une thérapie qui peut durer entre 1 an et 4 ans. Les objectifs de cette thérapie sont moins précis. Parfois, les personnes viennent pour une thérapie longue durée parce qu’elles veulent mieux se connaitre. Les autres ont besoin de thérapie longue durée parce que leur problème est lié à leur personnalité et un tel travail demande beaucoup plus de temps. Si le patient a besoin d’être accompagné dans son changement ou dans le changement de son comportement, ses relations avec les autres, il peut entamer la thérapie longue durée.
Dans tous les cas, le patient a le droit d’arrêter sa thérapie s’il en a besoin et de la reprendre s’il se sent prêt de continuer.